L’homme a récemment troué une de ses chemises préférées et la jeter aurait été un sacrilège … alors j’ai préféré lui donner une seconde vie. J’ai d’abord commencé par tout découdre pour pouvoir récupérer un maximum de tissu sauf la patte de boutonnage que j’ai laissée telle quelle.
Avec le tissu récupéré, j’ai choisi de coudre la chemise Azur de Atelier Scämmit. J’ai procédé à plusieurs modifications :
Tout d’abord, j’ai du réduire considérablement l’empiècement dos car celui de la chemise initiale était vraiment très court. En contre partie, j’ai agrandi d’autant la pièce dos. J’ai donc un empiècement très réduit, il couvre juste les épaules. J’ai doublé cet empiècement avec une simple cotonnade blanche.
Ensuite j’ai posé le col victorien, qui est plutôt simple à réaliser. J’ai galéré un peu car ma patte de boutonnage était déjà réalisée et je n’ai donc pas pu suivre les indications du patron. J’ai cousu un peu à ma façon, il y a quelques plis le long du col mais tant pis, ils se confondent un peu avec les plis du haut des devants. Je n’ai pas rajouté de boutonnière au col.
Puis, j’ai cousu les manches que j’ai coupées courtes car le trou dans la manche d’origine ne permettait pas de faire des manches longues. Je n’ai pas cousu les pattes de manches que j’avais pourtant coupées, j’ai trouvé qu’elles n’allaient pas avec le col victorien. Ensuite j’ai cousu les côtés, pour lesquels la créatrice prévoit des coutures anglaises :
Enfin, j’ai cousu les ourlets aux manches et au bas et tadaaam :
Pour faire un clin d’œil à la version originale, j’ai recousu l’étiquette d’origine mais elle me gratte un peu, pas sûr qu’elle reste là !
La voici portée :
J’ai franchement adoré coudre cette chemise. Le patron est bien fait et les explications, plutôt succinctes, sont suffisantes si on a déjà cousu des chemises. Sinon, une vidéo pas à pas est disponible sur le site internet d’Atelier Scämmit. Utiliser un tissu ayant déjà eu une première vie a également contribué à me faire aimer ce projet et j’aimerais bien dorénavant faire un peu d’upcycling (ou surclyclage in French).